Quand l'orage approche.

Flou artistique ou rêve????

Sol de amor

Partie de criquet II.

Partie de criquet.

Les baigneurs de Montbel.

Couleur d'été.

Ma pucelle

Cette idée de tomber amoureux
Je ne pensais pas y arriver,
Mais si profond dans tes yeux
Je me suis noyé sans résister.

Tant de questions existentielles
Tant d’angoisses universelles
Malgré ces icones de top modèle,
Moi je t’idolâtre ma jouvencelle.

Pourtant je sais qu’un jour
Et sans le moindre recours,
Tu deviendras une proie pour
Ce beau voleur de vautour.

Mais gare à toi l’oiseau de malheur,
Qui non content de voler son cœur
Tu m’enlèveras mon grand bonheur
Car elle m’est bien plus qu’une lueur.

Elle, belle et blanche dans sa virginité,
À mon bras je l’amènerai à l’hôtel
Aimes comme moi avant de déflorer
Elle, ma précieuse et éternelle pucelle.

Gilles JAULET

Excuses Universelles.

Excuses universelles

À toi l’homme de couleur
Que j’ai sans cesse persécuté
À toi l’homme pauvre que
J’ai sans cesse ignoré
À toi l’ancêtre résigné
Que je n’ai jamais su écouter
À toi l’histoire renouvelée
Dont je n’ai su m’inspirer
À toi la femme brisée
Que l’amour je n’ai respecté
À toi mon école diminuée
Que je n’ai su m’imprégner
À toi ma religion oubliée
Dont je n’ai su m’élever

Mais que reste-t-il
Dans cette conscience éduquée
Mais que reste-t-il
De ces mots jadis gravés
Mais que reste-t-il
Des esprits, des chairs des mutilés
Mais que reste-t-il
Des idées dans cette société
Mais que reste-t-il
Des droits vaillamment gagnés
Mais que reste-t-il
D’égalité, liberté, fraternité

À toi l’humain
Que je n’ai su respecter
À toi ma terre
Que je maintiens à souiller
À toi mon avenir
Que je ne cesse de bafouer
À toi mon enfant
Que j’ai déjà martyrisé

Et plus le temps avance
Mon être que je récuse
Quand finira ma danse
Face au grand juge
Avec moins d’outrance
Je ne serai quel subterfuge
Cette masse dans la balance
Comment trouver refuge
Éloigné de l’existence
D’égoïste sans excuse …

Gilles Jaulet